La nuit tombe lorsque nous arrivons à Varanasi depuis Allahabad. On cherche un rickshaw devant la gare, mais comme les wallahs se foutent de nous en nous proposant des prix démentiels, on continue à pied jusqu’à un tchaïshop où on fait une halte. J’appelle PA, on se fixe un rencard pour manger ensemble et je me renseigne sur les prix corrects des rickshaws, ce qui nous permet d’en négocier un sans se faire trop arnaquer.
Un rabatteur à Godaulia
On arrive à Dasawamedh Road, toujours bondée, puis on se dirige vers le Ganpati Guesthouse où on a réservé une chambre lors de notre premier séjour à Varanasi. En chemin, un jeune indien nous propose un hôtel. Je lui explique qu’on a déjà une réservation, sans lui dire où, et on poursuit notre chemin. Le gars nous colle, nous dépasse, revient à la charge, reprend un refus, puis nous devance dans les petites ruelles sombres de Sunauli. Il est assez speed, limite agressif, et marche à cinq mètres devant nous, regardant constamment en arrière pour vérifier qu’on y est toujours.
On arrive enfin à proximité de notre hôtel qui est situé juste avant l’Alka Hotel, un hôtel assez connu des touristes qui visitent l’inde en dix jours. Le rabatteur, persuadé qu’on va à l’Alka, y entre rapidement, histoire de toucher une commission pour les touristes qu’il y amène. Il donne un dernier coup d’œil derrière lui pour s’assurer qu’on est toujours là, alors qu’il s’engouffre dans le bâtiment. Et réalise alors son erreur: on vient de s’enfiler dans l’entrée d’à côté. Désolé mon gars, tu t’es planté.
La tondeuse: américaine ou chinoise ?
Au Ganpati, on prend possession de notre chambre qui donne sur la cour intérieure. Une chambre correcte, avec salle de bains. PA est passé avant notre arrivée et a décoré la chambre à notre attention. Sympa! On se douche rapidement, car on a rendez-vous un peu plus tard avec lui au Lotus Lounge, où il nous attendra pour manger.
Mais avant, Lavinia a besoin d’une coupe de cheveux et donc d’une tondeuse. Après une demi-heure de recherche dans le quartier, on trouve un magasin qui en vend, mais des Philipps hors de prix. «Good quality!». Yes, yes, mais on veut juste en acheter une pas chère, genre single use… On se rencarde et on tourne encore un moment jusqu’à Daalmandi bazar, où on trouve enfin une tondeuse chinoise pour trois rien. Celle qu’on veut nous vendre dans un premier temps ne fonctionne d’ailleurs pas, tellement elle est bon marché. Le vendeur part donc dans les ruelles du bazar, en revient un quart d’heure plus tard avec une autre tondeuse qui, elle, fonctionne. Pour trois cents roupies, on ne s’attend pas à des miracles. Lorsqu’on l’essaie, on la teste sur moi d’abord. Ok, pas de souci. Ça arrache un peu le crâne, mais ça va. Puis je tonds les tempes de Lavinia. Quand je termine, la machine est brûlante et commence déjà à faire de drôles de prix de casserole. Single use ?
Les retrouvailles
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On retrouve donc un PA en pleine forme au Lotus Lounge. Il a passé une partie de la semaine à faire du yoga dans un centre situé sous resto, l’autre à glandouiller. Il a d’ailleurs déménagé au Leela Guesthouse, qui se trouve à côté, pour limiter ses déplacements. Il n’en dit d’ailleurs que du bien : le staff est sympa, le bâtiment bien situé, les chambres propres avec une belle vue sur le Gange.
Retour au Ganpati Guesthouse
Le retour au Ganpati me donne l’occasion de faire une ou deux photos sympas sur les ghâts et sur la terrasse de l’hôtel qui se trouve sur le toit.
