Je commençais à désespérer. Et voici qu’est apparue Mysore. Enfin une ville avec un authentique patrimoine historique, construite autour de l’ancien palais du Maharaja local – une splendeur. De larges allées bordées de gigantesques arbres s’étendent entres les anciens bâtiments coloniaux et les quartiers plus récents mais plein de petites échoppes et d’animation.
Le palais de Mysore
Le palais du Maharaja – interdiction de photographier à l’intérieur, quelle déception ! – reflète certainement un esprit un peu mégalo, mais vaut le détour par Mysore à lui seul. Il a été reconstruit il y a environ un siècle suite à un incendie et l’intérieur est désormais un étrange mélange d’influences et de déco indiennes, mogholes et britanniques, qui en font un édifie quelque peu kitsch, certes, mais véritablement impressionnant.
Attention de bien laisser les appareils photos à la consigne à l’entrée du site à droite, sous peine de devoir, soit revenir en arrière, soit passer à la case bakshish des flics à l’entrée du palais (dealé trois appareils pour 30 roupies)…
Chamundeshwari Hill & Temple
Le temple de Chamundeshwari, sur une basse montagne surplombant la ville, vaut également le détour, de même que les petits temples secondaires construits autour et la descente de la montagne à pied. Un escalier d’un miller de marches, bien balisé, y offre une belle vue sur toute la région, en plus d’être le rendez-vous de tous les amoureux des environs.
Hôtel
Nous sommes descendus au Desaprakash Hotel, un grand complexe colonial datant de 1930. Tout à fait correct, si l’on excepte le zoo qui se promène la nuit dans la salle de bain des anciens blocs.
Restaurants
On a craqué pour la terrasse sur le toit d’un restaurant, à deux pas du Desaprakash Hotel, à gauche du cinéma d’en face (‘me souviens plus du nom…). Bonne bouffe et un petit coin de tranquillité après une journée de rush.
Le resto du Desaprakash Hotel est également à conseiller, malgré ses airs staliniens et son menu limité.
