La Kumbha Mela 2013 a commencé. Cette année, 100 millions de pèlerins y sont attendus durant les trois semaines qu’elle va durer, ce qui en fera le plus grand rassemblement de l’histoire de l’humanité. De mon côté, départ pour l’Inde dans une semaine exactement avec mon pote PA. Les visas sont dans la poche, bien qu’ils se décollent dans le passeport. Indian visa… lol. On a un vol Genève – Münich – Delhi. De là, on ne pense pas tirer directement sur Allahabad, mais passer par Kanpur ou Khajurao, histoire de prendre des axes moins fréquentés (mais peut-être que je délire). Inch Allah…
Ensuite, une fois sur place, on avisera. Nous n’avons pas de réservation à Allahabad et on dormira où on peut. Avec l’afflux de pèlerins, il doit bien y avoir des infrastructures minimales prévues (mais peut-être que je délire). Inch Allah… On pense y passer dix jours ou deux semaines, avant de partir sur Varanasi, où une amie, Lavinia, viendra nous rejoindre.
On espère pouvoir louer des motos à Varanasi (mais peut-être que je délire; Inch Allah…) et revenir avec jusqu’à la Kumbha Mela durant quelques jours supplémentaires. Si ça ne joue pas pour les motos, une fois encore, on avisera…
Initialement, je pensais louer des motos à Delhi et faire tout le trip en bécane, ce qui aurait réglé le problème des transports publics surchargés pour aller à la Kumbha Mela, mais à la réflexion, si l’un-e de nous tombe malade en chemin, on ne se voit pas faire les 660 kilomètres du retour en moto avec 40 °C de fièvre et de la diarrhée. On a donc décidé de limiter les risques en les louant à Varanasi. Mais pour l’instant, je n’y ai encore trouvé aucun magasin de locations de motos. Là encore, on avisera. Inch Allah…
Une autre grande inconnue, c’est comment, pratiquement, je vais pouvoir alimenter mon carnet de voyage. Quid de l’accès aux prises électriques pour recharger ordi et appareil photos, quid des accès à Internet, quid des conditions de rédaction dans cette foule ? Ben… inch Allah ! Mais peut-être que je ne pourrai mettre mes articles en ligne régulièrement. Dans cette hypothèse, je m’en excuse d’ors et déjà.
Sinon, plus de nouvelles des journalistes qui pensaient m’accompagner. Apparemment, ils vont y aller de leur côté. Peut-être se croisera-t-on en chemin ?
Enfin bon, plus qu’une semaine… je me réjouis de quitter la froidure européenne et de retrouver le soleil et les sourires indiens. Même si ce voyage risque bien d’être assez trash…