L’hôtel Anvari à Shiraz, quelque peu décatti mais entretenu, a évoqué en moi des souvenirs d’hôtels soviétiques, tout particulièrement la cuisine en libre accès et les couloirs. Il possède néanmoins un très bon rapport qualité-prix et sa situation assez centrale en fait une excellente base pour découvrir la ville. De plus, il y a plusieurs épicerie dans la rue qui ferment tard, ainsi qu’un fast-food iranien.
La chambre était propre, calme et de taille correcte. Le petit-déj est en sus à 30’000 rials par jour, mais compté uniquement si on le prend. L’équipe est très agréable, notamment Sarah, l’une de ses réceptionistes qui parle un très bon anglais. Malgré une apparence assez austère, elle se révèle une personne ouverte, atypique et pleine d’humour.
Le wi-fi, mais…
Point positif: il y a le wi-fi dans toutes les chambres, relativement rapide. Point négatif : il est gratuit jusqu’à 10 Mo, ensuite c’est 30’000 rials les 100 Mo, avec de fréquentes déconnexions. « 10 Mo, c’est suffisant pour lire et envoyer des e-mails » m’a dit Sarah lorsque je suis arrivé. « Trois minutes, avec moi », lui ai-je répondu. Et en effet, avec mes photos et la gestion de mon site, j’ai balancé plus de 500 Mo durant mon séjour (j’avais un peu de retard, certes…), bien que mes photos soient optimisées pour le web. Quand aux fichiers zippés de plus de 100 Mo, c’était tintin vu que la connexion s’interrompais après la limite.
Pas terrible non plus: l’air conditionné centralisé. A mon arrivée, il était ouvert à fond et la chambre était une vraie glacière. La bouche d’arrivée de l’air étant placée en hauteur, il m’a fallut faire de l’équilibrisme sur le frigo pour la régler.
Anvari Hotel
- Prix : 320’00 rials (seul dans une double)
- Équipement : Wi-FI (payant), TV, AC centralisé, frigo, WC turcs, eau chaude 24/24.