Iran 2012 – Persépolis

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Voilà, j’ai fait la sortie de touriste du mois. J’ai pris un taxi ce matin vers dix heures pour aller à Persépolis, vaste champ de ruines hypertouristique à cinquante kil’s de Shiraz et fierté archéologique nationale en Iran. J’ai succombé aux yeux réprobateurs de ma réceptionniste. A l’aller, j’ai tout de même vu un piéton se faire shooter par une moto qui arrivait en sens inverse (plus de peur que de mal) et, au retour, un bus crashé après avoir visiblement fait le boomerang par dessus la glissière centrale de l’autoroute.

Persépolis, donc. On y accède par Marvdasht après une heure de route depuis Shiraz. Le site se trouve en cul-de-sac au bout d’une interminable route rectiligne. A l’arrivée, parking phénoménal, restos, magasins de souvenirs et la caisse. Le billet d’entrée coûte 5’000 rials. Puis, toujours dans le même axe, une longue zone piétonne qui mène au pied des remparts. On y trouve une consigne, car on ne peut pénétrer sur le site avec un sac à dos. Mon dailybag en bandoulière a passé au contrôle, malgré un regard noir du gars de la sécu.

Sous un soleil de plomb, on monte ensuite l’un des deux monumentaux escaliers d’époque qui drainent les hordes de touristes, essentiellement iraniens, jusqu’au plateau de l’ancienne cité achéménide.

Côté statues, il reste peu de pièces intactes, la quasi totalité ayant été sérieusement endommagées par les tremblements de terre, le temps et les hommes. Celles qui restent sont généralement entourées de vitres de protection. La plupart des piliers de la cité sont tombés et jonchent le sol. Restent néanmoins de très beaux bas-reliefs en parfait état. Le plateau est surplombé par deux tombes taillées dans la roche, qui offrent une vue imprenable sur l’ensemble du site et la région.

Il y a aussi une buvette sur le complexe. Compte deux à trois heures pour faire le tour, à moins d’être un-e  féru-e d’archéo. Pour les amateurs de photos, ne pas y aller avant 14 heures, voire en fin de journée lorsque le soleil est moins dur et les couleurs plus chaudes. Les principaux bas-reliefs sont orientés à l’ouest et donc dans l’ombre jusqu’à 14 heures, ce que confirmeront mes photos.

Le trip en taxi, cinq heures dont un arrêt au bus terminal pour acheter mon billet de demain sur Tabriz, m’est revenue à 500’000 rials. L’hôtel bosse avec un jeune chauffeur qui ne parle pas anglais mais conduit correctement et est très sympa. Faire le trajet en transports publics me semble une gageure. Je ne suis par ailleurs pas sûr qu’ils aillent jusqu’au site lui-même. Mais laissons parler ces photos.

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Décidément, je préfère les bazars et les centres-villes animés que les vieilles pierres… lol

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