Dernier jour à Tabriz. Ce soir, je prends le bus pour Rasht à 21h30. J’ai décidé de garder ma chambre jusqu’à mon départ, bien qu’il me faille payer une nuit supplémentaire. J’aurais pu ne payer que la moitié en quittant ma chambre avant 18 heures, mais j’ai envie de pouvoir me reposer un peu, me doucher au besoin et bouquiner peinard avant une nuit dans le bus. D’autant qu’aujourd’hui c’est vendredi et que presque tout est fermé. Pas folichon.
Je commence ma journée par aller manger mes baklavas chez la Momtaz’ family, comme d’hab’. Devant la « future-nouvelle-Jameh-Mosque-en-construction-depuis-des-lustres », située en face, je remarque une forte présence policière, en ce vendredi. Puis je fais un saut au cybercafé. Je y relève mes e-mails, mets quelques unes de mes pages en lien sur Facebook, ce que je n’avais plus fait après avoir quitté Téhéran.
Pas de visa US pour les iraniens
Sur le trottoir, alors que je fume une clope, je discute avec un iranien dont la sœur, photographe, et le beau-frère architecte habitent à Hambourg depuis une vingtaine d’années, ville qu’il a visitée à plusieurs reprises et qu’il apprécie. Il m’apprend qu’il aimerait bien visiter aussi les Etats-Unis, mais que ces derniers ne délivrent pas de visas aux ressortissants iraniens. Exit donc son rêve.
Je vais ensuite me faire un dönner kebab, puis un jus de melon, sur Shari’ati avant d’aller bouquiner et préparer mon sac à l’hôtel.