Départ en bus ce matin à dix heures de Yazd pour Shiraz. A l’hôtel, on m’avait proposé de faire acheter le billet -100’000 rials- à l’avance par un taximan avec qui ils sont en contact pour la modique somme de 20’000 rials. Par flemme, je l’avoue, et par manque de temps car j’étais en train de rattrapper mon retard dans mes posts, j’ai accepté. Il me l’a livré avant hier. Ce matin, il venu me chercher pour m’amener au bus terminal, puis m’a accompagné jusqu’au bus. 50’000 rials de l’hôtel au terminal qui se trouve à l’extérieur de la ville, à côté de l’aéroport (enfin presque). Superbe trajet. Peu après Yazd, nous avons gravi les Qohud, une première chaîne de montagnes arides entre Taft et Dehshir, ponctués d’oasis de verdure.
Si j’en crois ma carte, nous devions être au-dessus de 2’000 mètres. Puis nous sommes redescendus à 1’500 mètre, sur un plateau désertique balayé par des vents tempétueux, avant de nous arrêter à Abarkuh vers 13h pour casser la croûte.
Nous sommes ensuite remontés au dessus de 2’000 mètres dans les Zargos, après avoir rejoint la nationale qui relie Esfahan à Shiraz. A partir de Surmaq, on entre dans une impressionnante vallée fertile, un véritable grenier à céréales, avec des champs de différents tons de vert à perte de vue, encadrés de montagnes arides et parfois de hauts sommets encore enneigés. Des troupeaux de chèvres et de moutons paissent ça et là. Une petite rivière bordée d’arbres vert sombre louvoie entre les champs. Des fleurs sauvages, jaunes, rouges, violettes, des coquelicots (du pavot ?), ajoutent une subtilité incroyable à ce paysage exclusivement beige et vert depuis Yazd.
Arrivés à Shiraz, le bus nous a laissé au Carandish Bus Terminal, à l’est du centre-ville. Le terminal est par ailleurs bien organisé, avec un système de pre-paid taxis. J’ai payé 30’000 rials jusqu’à Anvari St, où je voulais prendre un hôtel. Je pensais descendre au Sasan Hotel, mais suis finalement allé à l’Anvari Hotel, qui est la porte d’à côté.