J’ai quitté PA, Jean-Yves et Cropsy hier. On a rendu la maison et pris un taxi en début de matinée. Eux direction l’aéroport de Vasco de Gamma, puis Mumbai et la Suisse ; moi direction le bus stand de Panjim (Panaji) pour me prendre un bus sur Margao, puis Palolem. Je voulais y rencontrer un de mes contacts français, installé dans le coin depuis quelques années, histoire d’entendre son expérience.
Entre Panjim et Palolem, j’ai malheureusement vu un chien se faire écraser par le milieu par le poids lourd qui nous précédait. L’image me hante…
Palolem
Je suis arrivé à Palolem en début d’après-midi, l’estomac encore retourné. Le petit village n’a rien à envier à Arambol. Encore un ghetto à touristes au bord d’une plage, avec ses shops et ses restos. Je suis descendu au My Soulmate, une adresse du Lonely, pour faire simple. Le proprio, qui est venu à ma rencontre, m’a pris la tête car je n’avais pas compris ses indications pour le trouver. On m’a proposé une chambre à 800 rps, glauque, que je n’ai pas prise. Puis une autre à 1’500, « tout confort » (A/C, TV, sdb), avec un lit rond et des murs en papier à cigarettes, que j’ai finalement prise, la mort dans l’âme.
On s’est fixé un rencart à 20h30 avec le français, sa femme indienne et un de ses employés. On a bu un verre, puis on est allé manger italien tout au nord de Collomb Beach avec deux danois sympas qu’il connaissait. Un super resto, dont je ne connais pas le nom, tenu par une femme des Balkans. Excellentes pizze au feu de bois et beaux filets de bœufs. Une carte de dessert à tomber : tiramisu, profiteroles, et j’en passe.
Mon contact n’a malheureusement pas amené grand-chose à la conversation qui n’ait pas été empreint de suffisance et de cynisme… déception…
Vu le contexte, j’ai décidé de ne pas m’éterniser à Palolem et de prendre la direction de Gokarna dès le lendemain.
Gokarna
Donc, ce matin, après mon petit-déj, check out à 10h30. Contrairement à ce qui est indiqué dans le Lonely Planet, il n’y a pas de bus direct de Palolem à Gokarna. Il faut remonter au bus stand de Chaudi/Canacana. De là, un bus Margao-Chaudi-Karwar-Gokarna passe à 14h et arrive à Gokarna vers 17h (88 rps).
Les beaufs en villégiature à Goa n’arrivent pas jusqu’ici. On commence à retrouver des têtes sympas dans la rue, dreadlocks sur le crâne.
Je suis redescendu au Nimmu House, à proximité de la plage. Il n’y avait qu’une chambre libre à 1’500 rps, mais je change demain pour une autre à 1’000. C’est à mon avis une super adresse à Gokarna. Bien situé, staff sympa, grandes chambres propres, scooters en location. Je recommande, en tout cas pour une première nuit, malgré le prix des chambres tout de même assez élevé.
J’ai aussi retrouvé le resto sur la plage, le Prema Restaurant. Excellent et bon marché. Je n’ai pas encore revu Vanita, la vendeuse de tchaï de la plage qui a illuminé l’en-tête de mon site pendant longtemps. Peut-être demain ?
Sinon, j’ai eu des échos à Goa selon lesquels les flics font des descentes dans les guesthouses à Gokarna, comme l’ont fait à Hampi il y a quelques temps, pour trouver de l’herbe et du charras. Les amendes-bakshish montent jusqu’à 30’000 roupies pour une mini-pétole. Avis aux amateurs…
Fermeture de Paradise Beach
Par ailleurs, j’ai eu la confirmation de la fermeture de Paradise Beach, la troisième des plages au sud de Gokarna, il y a deux ans. Ça avait été un de mes coups de cœur en 2010-2011, la première fois que je suis venu à Gokarna. Tout y a été démoli car construit illégalement sur une réserve naturelle où les tortues du coin vont pondre leurs œufs. La cohabitation avec l’homme n’était pas possible. Dommage pour nous. Tant mieux pour elles.
J’ai aussi réalisé que je boucle une boucle en revenant à Gokarna. C’est ici qu’il y a trois ans, j’ai reçu un coup de fil m’annonçant que j’était engagé dans le syndicat que je viens de quitter fin décembre.