Orientation
Toutes les rues de Téhéran, ainsi que des principales villes du pays, sont signalées en farsi et en caractères romains. Il y a des plaques presque à chaque carrefour. On trouve des cartes de la ville en farsi ou en anglais (mais pas bilingues) chez Gita Shenasi, ainsi que des cartes de toutes les villes et régions d’Iran. Une mine d’or qui vaut la peine d’être visitée avant de quitter la capitale. Le magasin, qui n’est pas visible de la rue, est au 15, Ostad Shahrivar:
En ville
A pied
Attention quand il faut traverser une rue. Souvent, il n’y a pas de feux de signalisation et lorsqu’il y en a les deux roues ne les respectent pas. Les motos peuvent aussi arriver à contre-sens, donc toujours regarder des deux côtés avant de mettre le pied sur la chaussée. J’ai vu un gars qui l’a oublié se faire salement ramasser. En Iran, la bagnole est reine. Pour traverser une rue à grand trafic, il faut progresser petit à petit, en s’insérant entre les véhicules qui arrivent, souvent à des vitesses appréciables. C’est au piéton de s’adapter aux voitures, ces dernières ne s’adaptent pas aux piétons, contrairement à l’Inde où les uns s’adaptent aux autres.
Taxi
Les taxis collectifs, généralement verts ou jaunes, souvent des Peugeot 405, sont facilement repérables et il y en a partout. Ils prennent d’autres clients en chemin. Ils n’ont pas de compteur, mais sont bon marché. Les chauffeurs sont en principe très honnêtes et n’abusent pas. J’ai rarement négocié le prix avant de monter et ne me suis fait rouler que deux fois en un mois.
Les taxis privés, banalisés, sont à peu près dix fois plus chers que les taxis collectifs. Au besoin, le numéro de téléphone de Mr Saeid, un taximan sympa à Téhéran, qui parle un peu anglais: 09352249358 (7h-22h tous les jours sauf le vendredi). Ancien propriétaire d’une fabrique et boutique de fringues qui a fait faillite, il rame avec deux enfants aux études… Il fait les trajets jusqu’à l’Imam Khomeyni International Airport. J’avais négocié à 300’000 rials (env. 14.00 €).
Bus
Les villes ont toutes des réseaux de bus publics, mais je n’ai jamais compris leurs itinéraires. Je ne les ai donc pas utilisés. Dans les bus, c’est les femmes à l’arrière, les hommes devant.
Métro
La plupart des grandes villes ont ou sont en train de construire des métros.
A Téhéran, le métro, qui possède maintenant cinq lignes, est assurément le meilleur moyen de se déplacer dans la ville. Un billet coûte 3’000 rials, mais il est possible d’acheter une carte magnétique rechargeable pour 30’000 rials (sauf erreur), idéale quand on reste quelques jours à Téhéran.
Les stations sont bien indiquées en farsi et en anglais et avec le plan ci-dessous il est vraiment aisé de s’y déplacer. Certaines lignes sont toutefois assez bondées suivant les heures et il faut un peu jouer des coudes pour entrer dans les wagons.
Un wagon en tête de rame et un second à la queue sont réservés aux femmes. Elles peuvent néanmoins utiliser les autres wagons.
Connexion avec les aéroports: La ligne 4 du métro (jaune) relie le Mahrabad International Airport, mais pas l’Imam Khomeyni International Airport qui se situe à 35 km en dehors de la ville.
- Télécharger le plan (bilingue) du réseau de métro de Téhéran (celle du Lonely 2007 n’est plus à jour, il y a de nouvelles lignes). A imprimer. Conseillé !
- Site web du métro de Téhéran
Transports interurbains
Bus
Savari
Les villes sont aussi reliées par des savari, de petits bus d’une quinzaine de places qui partent quand ils sont pleins et s’arrêtent à la demande. Assurément le moyen le plus économique de se déplacer en Iran, mais le plus lent aussi. J’ai payé 6’000 rials (0.25 €) pour aller de Rasht à Fuman (25 km), en une demi-heure.
Train
Certaines villes sont reliées par train à Téhéran, mais le réseau ferroviaire est peu développé en Iran. Les trains roulent essentiellement de nuit et sont aussi bon marché. Je n’ai pas essayé. Au guichet information à l’entrée de la gare de Téhéran, une hôtesse parlait anglais et a pu me donner des indications assez précises sur les horaires.
Avions
Je n’ai pas pris non plus, mais les vols internes sont, paraît-il, aussi bon marché.
Véhicule privé
J’ai l’habitude de rouler en deux-roues en Inde mais je n’ai pas testé en Iran. De ce que j’ai pu voir, les accidents sont fréquents, mais les routes nationales et les autoroutes sont bonnes. Il faut surtout être attentif à la vitesse et à la conduite des autres. Les iraniens ont aussi une certaine tendance à couper les virages et roulent… à l’iranienne… c’est le premier (ou le plus gros) qui passe, quitte à forcer le passage pour être le premier. D’autant qu’avec les routes en bon état et un parc véhicule déjà bien modernisé, les iraniens roulent vite. Un bon sens de l’estimation des vitesses est indispensable. Il arrive aussi qu’un troupeau de chèvres traverse une autoroute. En Iran, on roule à droite de la chaussée.
Danger radars !
Les contrôles radars (fixes ou mobiles) sont très fréquents. Entre Rasht et Qazvin (180 km), j’ai compté plus d’une dizaine de contrôles mobiles.
Location
Il semble difficile de louer officiellement un véhicule en Iran, notamment en raison de l’impossibilité d’utiliser des cartes de crédit.
Moto
En moto, ça ne doit pas causer trop de problème de rouler, mais ça reste dangereux, particulièrement la nuit et dans les villes lorsque la circulation est dense.
Voiture
Pour rouler en Iran, ‘faut pas avoir peur pour ta carrosserie… La conduite dans les villes peut s’avérer éreintante si le trafic est dense. Il faut de la volonté, de la force de caractère et ne pas hésiter à s’imposer. Tout en évaluant les risques…