Bollywood

| |

Loin de moi l’idée de présenter ici une liste exhaustive. Ce ne sont que mes principaux coups de coeur.

Ashutosh Gowariker

Ashutosh Gowariker fait assurément partie de mes réalisateurs indiens fétiches. C’est un des rares à réussir à intégrer des thématiques sociales, traitées dans une perspective humaniste, dans une réalisation complètement Bollywood.

Swades, d’Ashutosh Gowariker (2004) – Un ingénieur en astronautique d’origine indienne (Shahrukh Khan) qui bosse pour la NASA rentre au pays et y découvre 1° la femme de ses rêves (Gayatri Joshi), 2° des conditions de vie moyenâgeuses dans une zone rurale reculée. Un appel du pied aux NRI à revenir s’occuper de leur terre d’origine.
Lagaan, d'Ashutosh Gowariker (2001) Lagaan, d’Ashutosh Gowariker (2001) – Une dénonciation de conditions de vie des paysans indiens sous l’empire britannique, sur fond de défi au cricket entre l’armée anglaise et les villageois du coin luttant pour leur survie en période de sécheresse et de famine. Un pamphlet anticolonialiste.
Jodhaa Akbar, d'Ashutosh Gowariker (2008) Jodhaa Akbar, d’Ashutosh Gowariker (2008) – L’histoire romancée, voire fictive, de l’idylle entre l’empereur moghol Jalaluddin Mohammad Akbar (Hrithik Roshan, musulman, et une princesse hindoue (Aishwarya Rai) qui lui est offerte en mariage, alors que la plupart des maharaja locaux tentent de contrer l’invasion mongole. Un appel à la tolérance religieuse.
Khelein hum jee jaan sey, de Gowariker (2010) Khelein hum jee jaan sey, de Gowariker (2010) – Retrace la tentative historique de révolution à Chittagong dans les années 1930 par un petit groupe armé, la Indian Republican Army, et leur éradication sans pitié par la couronne britannique.

Deepa Mehta

Deepa Mehta est une autre réalisatrice d’origine indienne engagée, dont les films traitent du clivage entre tradition et modernité.

Bollywood Hollywood, de Deepa Mehta (2002) Bollywood Hollywood, de Deepa Mehta (2002) – Pour échapper aux pressions familiales qui le veulent marié, Rahul engage une escorte girl (Lisa Ray) et la fait passer pour sa fiancée. Mais personne dans cette histoire n’est celui qu’il prétend être. Un film qui démolit allègrement tous les clichés bien pensant de la bourgeoisie indienne.
Deepa Metha - Fire (1996) Deepa Metha - Earth (1998) Deepa Metha - Water (2005)

Monsoon Wedding, de Mira Nair (2001) Monsoon Wedding, de Mira Nair (2001) – La réalisatrice de Salaam Bombay aborde ici le conflit de valeurs entre tradition et modernité qui déchire l’Inde, en s’appuyant sur un mariage punjabi qui dérape méchant.
Sholay, de Ramesh Sippy (1975) Sholay, de Ramesh Sippy (1975) – On connaissait le western spaghetti, on découvre ici le western curry. Un Sergio Leone version rajasthani, harmonica compris, mais surtout un des plus gros succès commerciaux de l’industrie du cinéma indien des années 1970.
My Name Is Khan, de Karan Johar (2010) My Name Is Khan, de Karan Johar (2010) – Rizwan Khan (Shahrukh Khan), musulman indien atteint d’un autisme modéré, atterrit dans de la famille au Etats-Unis à la fin des années 1990. Sa mère lui a appris qu’il y a des gens bons et des gens mauvais dans toutes les religions. Il vit sa foi de son côté, plein d’ouverture, de générosité et d’altruisme. Suite au 11 septembre, il se met en tête d’aller expliquer au président américain qu’il n’est pas un terroriste. Pas si facile, quand on est musulman… « My name is Khan, and I’m not a terrorist ! »
Tandoori Love, de Oliver Paulus (2008) Tandoori Love, de Oliver Paulus (2008) – Sonja tient un petit resto de village dans les Alpes suisses allemandes avec son futur mari. Jusqu’à l’arrivée d’une équipe de tournage qui vient tout droit de Bollywood. Le cuistot indien s’éprend de Sonja, ce qui va méchamment bouleverser les habitudes de tout le village. Scène d’anthologie de danse Bollywood à la Migros du coin (chaîne de supermarchés suisses), à ne pas rater. Sous-titres français.  En savoir plus.
 

 
 
Devdas, de Sanjay Leela Bhansali (2002) Devdas, de Sanjay Leela Bhansali (2002) – Le Roméo et Juliette indien, une des dernières adaptation du livre éponyme de Sarat Chandra Chatterjee (1917). L’histoire d’amour impossible et pleine de pathos entre un riche jeune homme (Shahrukh Khan) et sa voisine d’origine modeste (Aishwarya Rai). Un incontournable.
Devdas, version 1955  Le Devdas version 1955, considéré comme le chef-d’ouvre de Bimal Roy et une des meilleures adaptation cinématographique du roman de Chatterjee.


Power of an Indian, 2004

La perle de la fin: « Power of an Indian »

Le cinéma indien étant capable du meilleur comme du pire, voici une petite perle dans ce dernier registre: Escale à Nanarland N°78 – « Vijayendra Varma – Power of an Indian »

{fcomment}

[dvmmv_madmenu_vertical _builder_version= »4.20.4″ _module_preset= »default » menu_id= »419″ collapse_submenus= »on » parent_links= »on » accordion_mode= »on » parent_icon= »3||divi||400″ menu_item_text_color= »#7A0C52″ link_color_active= »#FF00FF » menu_item_font= »|||on||||| » hover_enabled= »0″ sticky_enabled= »0″ submenu_item_font_size= »12px »][/dvmmv_madmenu_vertical]