Deuxième volet de mes pérégrinations amoureuses en Corée du sud, après un premier séjour trois mois plus tôt. Je suis venu y retrouver mon amie, rempli d’espoirs. Trop, de toute évidence. Trois jours après mon arrivée, le ciel me tombe sur la tête: mon amie m’annonce qu’elle ne souhaite pas poursuivre notre relation. Je n’y comprends rien. Elle avait pourtant loué un studio au centre de Séoul le temps de mon séjour de trois semaines; avant d’acheter mon vol, je lui avais demandé à plusieurs reprises si elle était sûre de vouloir que je vienne; elle s’est inscrite à l’Université de Genève pour la rentée afin qu’on puisse vivre ensemble. Un coup de tonerre dans le ciel bleu. Je sombre.
Comme je ne compte pas passer trois semaines à déprimer à Séoul, je prends la direction de l’aéroport pour changer mon vol de retour, mais lorsque je constate que cela me revient presque au prix du billet lui-même, je renonce et me résous à affronter ma mélancolie avec Séoul en toile de fond. Et là, une surprise de taille. Malgré mes larmes et mon humeur exécrable, mon amie est non seulement restée avec moi tout au long de mon séjour, m’offrant le gîte et ses talents de guide et d’interprète, mais en plus elle m’a entraîné à Busan, à l’autre bout de la Corée du sud. Nous y avons rencontré des amies à elles, dont une qui parlait assez bien français, ce qui est plutôt inhabituel en Corée.
Pas beaucoup de photos durant ce voyage. Je n’avais pas vraiment l’esprit à mitrailler…
Période: mars. Météo: frais la journée, froid le soir, très venteux et assez nuageux. Parfois de la pluie.