Cette fois-là, pas de voyage backpack. Juste deux semaines de vacances sur une plage thaï avec mon ex-amie japonaise. Ce n’était pas une routarde, non. Nous sommes allé en Inde ensemble l’année d’avant, sac à dos. Elle avait souffert. Elle, c’était plutôt hôtels cinq étoiles et une phobie tout japonnaise des petites bébêtes et autres microorganismes. Nous étions ce qu’on appelle un couple dépareillé. J’avais donc dû composer et, suite à l’expérience indienne déjà évoquée, j’avais accepté d’aller jouer au beauf’ en Thaïlande. Avion direct jusqu’à Koh Samui via Bangkok, puis bateau jusqu’à Koh Tao via Koh Pha-ngan.
Mais bon, ce n’étaient pas des vacances totalement dénué d’intérêt. D’une part, j’en ai profité pour faire mon brevet de plongée (PADI open water). Et d’autre part, Koh Tao, j’y étais allé en 1993, bien avant que l’île ne devienne une destination pour le tourisme de masse. Ce qui m’a permis d’avoir une perspective historique du développement de ce qui était à l’époque une petite île à la Robinson Crusoé sans aucun confort, avec des pistes boueuses, juste quelques bungalows branlants en bambou et de l’électricité trois heures par jour. Les côtes ouest et sud sont maintenant gangrenées par les infrastrucures touristiques et le public qui va avec, mais il faut reconnaître que les constructions restent encore à taille humaine. Pas de grands hôtels en front de mer. Les côtes est et sud-ouest, difficiles d’accès en raison du relief très escarpé, restent encore assez sauvages, avec de petits bungalows sans confort disséminés ça et là.
Après Koh Tao, mon amie est rentrée en Suisse et j’ai continué deux semaines de plus sur Mumbai, Bangalore et Pondichéry.
Période: fin mars. Météo: beau et chaud.